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fiche signalétique
genre : historique
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contexte
Ce second chef-d'œuvre de Laudy fait suite à Bimelabom dont il a amélioré la technique narative. Les Contes d'Hoffmann et le Baron de Munchausen ne sont pas loin dans ce récit se déroulant dans une auberge où un vantard conte ses mirifiques exploits. Plus menteur que çà, on meurt avant de voir le diable invoqué par l'imprudent Gust. C'est toujours du Laudy en liberté mais cela ne durera guère : déjà il travaillait chez Tintin et là, fini de rire...
Si on y retrouve les thèmes chers à Laudy, il faut situer pourtant le début du récit - Edimbourg - qui montre le grand amour que Laudy porte à l'Ecosse en général.
histoire
Edimbourg, aux environs de 1745. Pour se protéger de la pluie un homme se réfugie dans une taverne (The Jolly Sailor) et y rencontre, attablé avec deux comparses, Gust le Hollandais, coureur de mers aventureux, la terreur des sept mers... Le narrateur, qui par ailleurs ressemble étrangement à Laudy, s'attable également et écoute avec conviction et déférence les histoires extraordinaires que le marin lui débite avec complaisance, d'autant plus que cela lui rapporte une tournée de punch chaud...
Suit alors une succession abracadabrante d'aventures fantastiques, insolites, inimaginables parfois, d'un réalisme cruel et toutes invraisemblables ! Gust est incontestablement une espèce de Munchhausen, un Baron de Crac, mais lorsqu'il apparaît en fin de compte que toutes ces élucubrations ne sont que les émanations oniriques d'une saoulographie mémorable, le narrateur se voit obligé d'aller mendier dans la rue en vendant des bouts de chandelles afin de pouvoir payer les nombreux pots bus par Gust et ses comparses, à sa santé... Car, bien entendu, ses compagnons d'un soir se sont tous volatilisés... Et même le rédacteur de "Bravo" ne veut pas aider le pauvre narrateur en achetant son récit, car "Bravo" est lu par des gens très sérieux...